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vendredi 26 mars 2021

Visite pastorale de Mgr Lucas Kalfa SANOU, évêque de Banfora (15-21 mars 21)

 

Cette fois-ci, c’est l’évêque de Banfora, Monseigneur Lucas Kalfa SANOU qui franchissait, ce dimanche 14 Mars 2021 les portes de la Cité de l’Espérance pour la traditionnelle visite « canonique ». En rappel, cette visite a lieu dans tous les grands séminaires du Burkina-Faso chaque deux ans exception faite du Séminaire Propédeutique de Koupèla qui la reçoit chaque année.

Au Grand Séminaire de Kossoghin, une semaine durant, Mgr Lucas Kalfa SANOU s’est imprégné des réalités de la maison et les a touchées du doigt pour en faire l’écho à ses compères évêques de la Conférence Episcopale Burkina-Niger (C.E.B.N) en Janvier prochain. Cette visite pastorale a été l’occasion pour lui d’écouter et de rencontrer les formateurs et professeurs, les séminaristes et étudiants, et le personnel de la maison.

Dès le lundi 15 mars 2021, il débute sa visite par des rencontres individuelles avec les formateurs. Aux environs de 18h, la communauté toute entière entendit l’évêque visiteur. Lors de cette rencontre communautaire, il présenta à l’entame de son propos les deux objectifs de la visite pastorale instaurée par la C.E.B.N à savoir l’écoute et la rencontre. Dépeindre l’importance et les exigences d’une formation sacerdotale a constitué le deuxième mouvement de son articulation. En effet, tout processus de formation se veut être non seulement une auto-formation permanente, intégrale et progressive englobant les dimensions humaine, spirituelle, intellectuelle et pastorale. De surcroît, la formation doit être une formation à la mission adaptée à notre société contemporaine sécularisée. Par la suite, Mgr s’est entretenu avec la communauté pétro-paulinienne des nouvelles du diocèse de Banfora surtout le drame de la mort de l’Ab. Rodrigue SANON. Que la terre libre et intègre du Faso lui soit légère et qu’il repose en paix. Banfora, ce diocèse en construction de 30 prêtres compte créer d’autres paroisses afin de rendre accessible la Bonne Nouvelle et il compte aussi définir une stratégie d’annonce de l’Evangile par les médias notamment par une application en ligne et par la radio.

Le mardi 16 mars, l’évêque visiteur a poursuivi la rencontre individuelle avec les prêtres formateurs et deux prêtres non résidants intervenants à l’Académie de philosophie. Les séminaristes de la IIIème année de philosophie ont profité de ce jour pour s’entretenir avec lui également. Pris pour d’autres instances le mercredi 17 et le jeudi 18 mars 2021, l’évêque visiteur prit congé de nous avant de nous rejoindre le jeudi soir et d’écouter ses séminaristes du diocèse de Banfora dans la soirée.

Le vendredi 19 mars, ce sont les employés, l’association Rinoodo, le doyen de la faculté, des étudiants et étudiantes laïcs et /ou religieux, les séminaristes de la IIème et de la Ière année, le bureau de tous les séminaristes, les délégués de classe, les maires, les responsables de comités et de services qui ont eu à échanger avec Mgr Lucas Kalfa SANOU. La boucle des rencontres fut bouclée le samedi 20 mars par la rencontre de l’évêque visiteur avec des professeurs laïcs. Suite à ces séries d’écoute, Mgr s’est engagé à restituer au recteur et à l’ensemble des formateurs certaines considérations touchant la vie de la Cité de l’Espérance. Le samedi 20 mars soir lui a permis de restituer à l’ensemble de la communauté non seulement ses impressions qu’il qualifia de positives mais aussi les fruits de tous ses différents échanges. La visite canonique à but pastoral de Mgr Lucas Kalfa SANOU a été sanctionnée le dimanche 21 mars par une messe de clôture qu’il présida. Et pour lui manifester sa reconnaissance, la communauté lui offrit 3 présents : une modique somme pour l’essence, un porte-document fait-maison et du miel fait-maison.  C’est sur cette note que la visite pastorale s’acheva.

ZONGO Clovis

Philo I

samedi 13 mars 2021

Discours du 08 mars 2021 : Journée Internationale des Droits des femmes

 

Révérend Père Recteur Monsieur l’abbé Guy Mukasa SANON, chers formateurs, chers condisciples séminaristes, que l’honneur qui m’échoit devant votre distinguée présence vous fasse accepter mes chaleureuses salutations : Bonjour.

Le 08 Mars, la journée internationale des femmes selon l’appellation officielle de l’O.N.U. ou tout simplement la Journée Internationale des Droits des Femmes est une journée de luttes en faveur des droits des femmes, une lutte pour la réduction des inégalités entre hommes et femmes. Cette journée, dit-on, est issue de multiple luttes féministes menées aussi bien en Europe qu’en Amérique. Ainsi donc en 1909, une journée nationale appelée The national women’s Day est célébrée le 28 février en Amérique en honneur de la femme. En 1910 en Europe, Clara Zetkin, l’internationale féministe allemande propose lors d’une conférence internationale de femmes socialistes, une journée internationale de la femme. La proposition est acceptée à l’unanimité et aura comme but la revendication du droit de vote pour la femme, les droits au travail et la discrimination faite à l’égard de la femme dans le cadre du travail. Cependant la Russie fut la première à officialiser cette journée en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé. Il a fallu attendre jusqu’en 1977 pour que les Nations Unies officialisent cette journée et invitent tous les pays de la planète à célébrer cette journée en faveurs des droits de la femme. Aujourd’hui, reconnue comme faisant partie intégrante des 87 journées reconnues par l’ONU et célébrer dans le monde, cette journée est l’occasion de faire aboutir les revendications visant une meilleure condition de vie pour les femmes.

Nous voudrions nous aussi à cette occasion affirmer non seulement notre amour pour la femme mais encore élever notre voix à celles déjà innombrables, pour plaider en faveurs du bien-être de la femme dans toute son humanité.

Oh ! femme, tu es comme une flamme

Qui éclaire et comble toutes les âmes

Tu es une lumière

Qui éclaire toute la terre

Sans toi la vie n’a pas de contenue

Sans toi le pays sera sans tenue

Toi la mer qui irrigue le FASO

Toi la mère qui berce son drapeau

(Tanguy Raphaël les 55 poèmes pour la femme)

Puisse cette montée des couleurs symboliser ici et maintenant, partout et toujours, l’ascension de la femme vers de meilleures condition de vie. Que la femme par excellence la vierge Marie, prie et intercède pour toutes les femmes du monde, surtout celles qui souffrent.

ROUAMBA Christophe Ismaël

2ème année de philo

mercredi 10 mars 2021

SESSION D’EVALUATION DU PREMIER SEMESTRE

 

Le DG et le recteur

 

 Une vie sans examen ne mérite pas d’être vécue rapporte-t-on indirectement d’Aristote. Et au recteur Ab. Guy Moukassa SANAON d’ajouter qu’une activité non évaluée perd 50% de sa valeur. C’est dans cette mouvance que s’est tenue le 08 février 2021 la session d’évaluation de notre vivre-ensemble depuis le 30 septembre 2020 au 08 février 2021. La session a été officiellement ouverte à 8h15mn par le recteur qui a donné les linéaments de son déroulement. Il s’est agi de se retrouver d’abord en comité, ensuite en fraternité et enfin en communauté pour la mise en commun.

           D’abord en comité, il s’agissait de répondre à deux questions essentielles à savoir une évaluation objective des activités menées au premier semestre et de tracer une nouvelle feuille de route pour le deuxième semestre. Ce premier carrefour s’avère très important du fait même de la place qu’occupent les comités dans cette maison. En effet, au nombre de sept (alimentaire, chant, culture et loisirs, liturgie, secrétariat, sport et travail manuel), les comités constituent l’épine dorsale du fonctionnement de la maison. Chacun s’inscrivant librement dans un des comités en fonction de ses capacités à rendre efficacement service à la communauté. 


 

           Ensuite le deuxième carrefour fut la rencontre par fraternité. Cette rencontre visait à répondre à quelques questions concernant le vivre-ensemble à proprement parler. Il s’agit de jeter un regard rétrospectif sur tout ce qui s’est passé du point de vue fraternel et spirituel au sein de notre communauté en tant que formée par des animaux politiques pour reprendre l’expression d’Aristote. C’est en effet en quelque sorte un examen de conscience que chacun doit s’adonner dans l’optique de mieux évaluer le plus objectivement possible la vie communautaire et individuelle, les rapports interpersonnels, bref tout ce qui a trait à la vie du séminaire afin de pouvoir apporter sa précieuse pierre à la construction de l’édifice qu’est la fraternité. C’est de là que prirent fin les travaux par carrefour.

          Enfin nous aboutissons à la dernière grande étape qui est la mise en commun des deux carrefours (rencontre par comité et celle par fraternité). C’est le moment crucial où tous les formateurs sont présents. Cette année particulièrement chacun s’est réjouis des fruits des différentes rencontres. Venus de divers horizons, nous formons une unité dans la diversité, unité manifestée par une réelle collaboration, le souci de l’autre, l’entraide et les corrections fraternelles, la proximité des uns envers les autres lors des évènements joyeux ou malheureux, la charité désintéressée etc. Prenant conscience de notre raison d’être dans cette maison, la spiritualité est de mise et constitue le substrat de toutes les activités.

             Pour finir, tout le monde est satisfait du vivre-ensemble. Cependant l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Certains problèmes se posent, plus particulièrement celui pécuniaire. Même si le christianisme relègue les biens économiques au second plan, il faut reconnaître humblement qu’il ne les rejette pas. L’homme, en tant que corps et âme, a besoin des biens pour entretenir le premier puisqu’il est le temple de l’Esprit Saint (cf. St Paul). Pour mieux former les futurs prêtres, un minimum d’aisance matérielle est requis. Le séminaire bénit tous ses bienfaiteurs qui l’ont soutenu tant au niveau spirituel que matériel. Il bénit le Seigneur pour toutes ses merveilles. Pour le reste de l’année, le recteur nous invite à lever toujours nos yeux vers le Dieu de l’espérance de qui vient tout réconfort.


 

 

                    MOYENGA Ulrich                                                                                                                            Philo III