Chers formateurs, chers condisciples séminaristes, vous chers frères des États voisins qui, depuis un certain nombre d’années, partagez nos réalités au nom de l’amour unificateur du Dieu vivant, de la fraternité universelle et de la loi cosmopolitique qui fait de tout homme un citoyen du monde ; que la grâce et la paix de Dieu, gardien des nations, reposent sur chacun de nous.
Aujourd’hui est un grand jour pour notre pays le Burkina Faso en général et pour notre maison en particulier. En effet, notre pays s’apprête à vivre un évènement d’une portée nationale, dans le cadre de la souveraineté du peuple, de la bonne gouvernance et de la démocratie. Aujourd’hui 22 Novembre 2020, jour des élections couplées présidentielles et législatives, notre patrie appelle chaque citoyen qui a l’âge requis (18 ans) et qui remplit toutes les conditions, c’est-à-dire être inscrit sur une liste électorale et avoir une carte d’électeur ; à se rendre dans son bureau de vote afin de pouvoir remplir avec fierté son droit et son devoir civique au nom de la démocratie et au nom de l’amour envers la patrie. La démocratie est un rêve commun du plus grand nombre, un idéal de société où s’exalte ce qu’il y a de meilleur en nous. Elle est une belle fresque sociale, sociétale et idéale. Et seul le suffrage universel nous permet de la réaliser, en mettant en commun, les pièces du puzzle constitué en autant de souveraineté, de volontés, de désirs qu’il y a de burkinabè. Un adage moaga dit que si le warba de la famille est dansé dans un plat, chacun doit y mettre le pied. Devant un tel évènement, il est d’une impérieuse nécessité pour nous, membres de la Cité de l’Espérance de ne pas rester à l’écart de la danse. Il nous faut donc répondre à l’appel de notre chère patrie le Burkina Faso. C’est dans ce sens qu’à l’aube de ce grand jour, nous nous sommes retrouvés, comme à l’accoutumée, en famille autour de l’emblème nationale. Il s’agit pour nous de manifester notre amour et notre attachement envers notre chère patrie, le Burkina Faso.
Par cette montée des couleurs nous demandons que la main de Dieu, maître du temps et de l’histoire, guide notre pays vers des élections apaisées. Que règne dans les cœurs des candidats un esprit de fair-play politique, qu’ils fassent preuve de professionnalisme et acceptent humblement les verdicts des urnes, pour un Burkina Faso digne de son nom.
IMA Arthur Silvère.
Philo III
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire